Cheikh Muqbil ibn Hâdî Al-Wâdi’î (رحمه الله) :

« Il incombe aux maris, parmi les gens de la Sounnah, d’être accommodants et non l’inverse. De ne pas être une cause éloignant les femmes du mariage avec les gens de la Sounnah !
Par Allah, il y a des femmes par centaines qui désirent se marier avec des gens de la Sounnah. Mais pour cela, il ne convient pas qu’un frère les en fasse fuir.

« Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir, facilitez les choses et ne les rendez pas difficiles. » [1]
« Cette religion est une religion de facilité, et personne ne la rend difficile sans que celle-ci ne finisse par le vaincre. » [2]

Ce n’est pas à la moindre petite parole qu’elle (ton épouse) te dit que tu lui mets une gifle, ou un coup de pied, ou que tu la frappes avec un bâton. Non !
Il faut se comprendre mutuellement et que tu fournisses les efforts nécessaires afin de lui apprendre, de l’instruire, de l’orienter et lui éclaircir ses erreurs (afin qu’elle comprenne son erreur) et demande l’aide d’Allah, gloire à Lui et exalté soit-Il.
En outre, il incombe aux femmes vertueuses de l’instruire et de l’informer de son erreur.

Tous nous commettons des erreurs, les hommes comme les femmes ! Donc, prenons garde ! Prenons garde ô frères, d’être la cause qui fera fuir les femmes en étant inflexibles, en nous montrant excessivement durs avec elles. Ceci les fera fuir du mariage avec les gens de la Sounnah.

C’est par une grâce d’Allah que nombre de femmes désirent épouser un Sunnite, peu importe sa situation. Elle désire apprendre sa religion et loue Allah. 
J’ai même été informé que certaines femmes parmi nos sœurs du sud[3], qu’Allah les récompense en bien, mettaient en condition à leur époux de l’emmener à Dammaj afin qu’elle puisse apprendre et étudier ! »

@Sabilalhaqq

Source : الأجوبة الوادعية على الأسئلة النسائية – ص. ٢٠-٢١


[1] Rapporté par Muslim N°1732

[2] Rapporté par Al-Bukhârî N°39

[3] Ndt : ici le cheikh, qu’Allah lui fasse miséricorde, parle du sud du Yémen, car lui se trouvait au nord-ouest à Dammaj.